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Samedi 11 avril 2015 Sortie nature sur projet Chorée -

Projet Chorée

Visite de terrain

Le CPN Le Colibri a signé une convention avec la Ferme aux milles fruits situé à Chorée sur Maclas.

Le GAEC, en agriculture biologique depuis 1986, souhaite avoir une vue de la composition de la biodiversité sur ses parcelles et l’évolution de celle-ci dans le temps, comment la protéger et la renforcer.

Le CPN Le Colibri a répondu favorablement à cette demande et va apporter une aide sur l’inventaire et le suivi de la biodiversité dans l’espace du GAEC au travers de ses activités d’observation et de connaissance de la nature.

La sortie du samedi 11 avril a permis de découvrir les contours de l’exploitation, futur terrain de jeu des petits et grands colibris.

Nous partîmes une quinzaine et revînmes autant.

Nous avons pu observer les diversités de milieux présents (vergers, prairies humides et sèches, murets, ripisylve…). Au cours de la balade, les yeux en mode recherche et la mise en commun des connaissances ont permis d’observer un mammifère (écureuil roux), quelques oiseaux (rossignol philomène (chant), hirondelles rustiques, faucon crécerelle, femelle d’épervier d’Europe, mésange bleue…), des papillons (aurore…), des plantes (alliaire, frêne, lierre terrestre, bugle rampant, renoncule rampante…)

Les petits ont aussi participés en trouvant des orties qui piquent. Par contre, nous n’avons pu découvrir le moindre pied de grand plantain,  plante calmante pour ces piqures.

A bientôt sur ce magnifique site mis à notre disposition par la Ferme des milles fruits pour participer à la découverte de sa biodiversité !

J’espère que nous participerons nombreux au projet Chorée !

Publié le 15/04/2015 ~ 15:16  | Haut

Samedi 4 avril 2015 11ème nuit de la chouette par Lydie et Pascal.

Tous les retours de mes collègues légériens et lyonnais sont négatifs puisqu'il a plu fortement le soir-là : seules les sorties matinales ont permis d'observer des chouettes chevêches et hulottes.

J'avais prévu une sortie pour observer 2 chouettes chevêches qui se tiennent habituellement sur le toit en tuiles d'une vieille ferme.

 

C'était bien mal parti, avec un temps orageux, quelques gouttes de pluie, un léger vent du nord et un thermomètre à 11°.

Mais elles ne sont pas de sortie, il fait trop froid !

Nous étions donc 6 personnes pour faire la  sortie de 11h00 (j'ai regroupé les 2 groupes, puisqu'il n'y avait qu'une seule personne pour le CPN le Colibri : Véronique) Après une présentation rapide des rapaces nocturnes présents sur le Pilat et sur les pelotes de réjection, le petit groupe est  parti marcher à travers les rues de Maclas. Le couple de faucon crécerelle était sur le clocher et s'est accouplé sous nos yeux. Les 1ères hirondelles rustiques, quelques moineaux et rougequeue noir, mais toujours pas de petite chouette.

Les geais construisent leur nid, un lapin grignote, le milan noir passe, le rouge-gorge chante, il fait bon vivre à Maclas.

J'en profite pour montrer le nichoir installé dans le pré mais le couple doit toujours être dans un vieux noyer.

Mais c'est mal me connaitre, et pour ne pas s'avouer vaincus, nous décidons de partir sur un site que je connais bien où vit un couple qui se laisse souvent admiré sur Toucheboeuf.

Donc à midi direction Bessey, où cette fois une petite chouette chevêche est perchée dans son cerisier, bien à l'abri du vent du nord. Un couple de milan noir s'affaire à construire leur nid non loin, ils sautent sur le nid pour tasser les branches.

Dans le même peuplier, un étourneau imite le torcol fourmilier...quel farceur !

Finalement avec de la persévérance

Publié le 15/04/2015 ~ 14:51  | Haut

Vendredi 3 avril 2015 - Projection du film "Secrets des champs" + Causerie autour de Paul DECLERCK  sur les auxiliaires de culture du jardin.

CPN Le Colibri : Causerie "Secrets des champs", une autre façon de cultiver !

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A l’initiative du club Connaître et Protéger la Nature Le Colibri, 40 personnes se sont réunies vendredi 3 avril à Roisey pour découvrir et causer de nouvelles pratiques agricoles issues des dernières études agronomiques.

Depuis plus de 40 ans, des chercheurs agronomes étudient les interactions entre les plantes, les champignons, les bactéries, les insectes…

Dans la famille des insectes, seuls 3 à 7% sont des ravageurs peuvent causer des dégâts à nos cultures. La majorité des insectes sont des pollinisateurs, des auxiliaires (prédateurs des ravageurs), des détritivores décomposant les cadavres de plantes ou d’animaux ou des insectes neutres sans incidence sur les cultures.

Chaque faiblesse est exploitée par la nature. Un plant de courgette manquant d’eau va plus attirer les pucerons.

Par contre, une plante attaquée est capable de se défendre. Elle est capable de produire des composés toxiques agissant directement sur les ravageurs ou émettre dans l’air des molécules attirant des auxiliaires.

Un navet parasité par la mouche du chou attire des staphylins du genre Aleochara. Les adultes consomment les œufs de mouche et pondent leurs propres œufs dans la pupe de la mouche (stade entre la larve et l’adulte). La pupe est alors dévorée et détruite. Contrairement à un insecticide qui détruira sans distinctions tous les insectes présents et peux fragiliser les plantes, l’utilisation des auxiliaires permet de réguler les attaques de ravageurs et d’obtenir des plantes plus résistantes.  

Du coté des champignons du sol, des associations très étroites appelées mycorhizes se créent avec 80% des plantes. Elles servent à un échange au niveau des racines entre la plante et le champignon. Le champignon fournit à la plante de l’eau, des nutriments puisés dans le sol loin de la plante, voire quelques molécules antibiotiques servant à la santé du plant. En contrepartie, la plante laisse le champignon prélever une partie des éléments (sucres) élaborés par la photosynthèse. Ces liens créés à l’intérieur des racines des plantes bloquent l’installation de champignons pathogènes.

Actuellement, beaucoup de variétés de plantes agricoles sélectionnées n’ont pas conservé ces deux critères et nécessitent plus d’intrants pour se développer.

Une pratique agricole qui se développe est l’agriculture de conservation.

L’agriculteur conserve toujours un couvert végétal sur ses parcelles. Les plantes judicieusement choisies bloquent par compétition biologique l’apparition des herbes sauvages comme l’ambroisie. Le travail du sol est réduit au minimum voir abandonné aux plantes installées par l’agriculteur. Cette pratique garde la biodiversité sur la parcelle et favorise la présence d’auxiliaires des cultures ainsi que la présence de champignons aptes à créer des mycorhizes.

Par exemple, un agriculteur va semer du colza avec des vesces et des pois. Ces dernières après un rôle de couvre sol vont disparaître en hiver en apportant au sol de la matière organique dont l’azote. Au printemps,  le colza aura toute la place pour se développer  et profitera des nutriments du sol.

Enfin, l’agroforesterie est aussi en cours d’expérimentation.

Avec les noyers par exemple, il est constaté une synergie entre les arbres, les plantes cultivées et le sol. Leurs feuilles sont un intrant naturel augmentant de 50% la matière organique du sol. Leurs racines du fait des cultures descendent plus profondément améliorant la structure du sol. Les mycorhizes en place sont deux fois plus nombreuses et sont bénéfiques aux plantes associées par un apport plus important de nutriments et d’eau.

De plus, l’ombre et leur protection au vent permettent une meilleure résistance à la sècheresse. Enfin, les arbres accueillent des auxiliaires des plantes cultivées.

Les rendements constatés sont alors plus importants.

La soirée s’est terminée par un échange entre participants sur les pratiques utilisées dans leurs jardins.

Par exemple, les attaques de doryphores qui grignotent les fanes de nos pommes de terre sont contrôlables grâce à la punaise soldat prédatrice de ce coléoptère ou au ramassage des doryphores.

Publié le 15/04/2015 ~ 14:31  | Haut

Vendredi 6 mars 2015 le travail des éco-gardes par Stéphane Tarin     

Écogardes du Pilat

Un travail au cœur des préoccupations environnementales

Écogardes du Pilat

Un travail au cœur des préoccupations environnementales

Je ne savais pas que nous avions des écogardes dans le Pilat !

Je ne sais pas bien quel travail il peut réaliser !

Voici ce que l’on pouvait entendre avant la causerie du 6 mars animée par Stéphane TARIN.

Eco Garde du Pilat

Stéphane TARIN est employé par le Parc Naturel Régional (PNR) du Pilat depuis 2003.

Avec son collègue, ils interviennent sur un territoire composé de 47 communes (38 dans la Loire et 9 dans le Rhône) occupé par 54 000 habitants.

Leur rôle s’articule principalement autour de 2 missions.

L’écogarde n’est pas assermenté et ne possède donc pas de pouvoir réglementaire.

Par contre, par sa présence sur le terrain, il est a même de repérer les problèmes (décharges sauvages, signalétique temporaire inadaptée…). Immédiatement, il signale ces anomalies au Maire de la commune, qui a le pouvoir de police, afin de faire cesser le problème.

Le PNR du Pilat emploie chaque année 8 personnes en insertion. L’écogarde devient alors chef d’équipe. Ils entretiennent les chemins de randonnée, la signalétique, organisent des nettoyages…

Stéphane participe aussi au suivi des diverses espèces de reptiles du Pilat comme la coronelle girondine et le lézard catalan. Ces reptiles sont dans nos contrées en limite nord de leurs aires de répartition.

Des plaques en ciment sont posées sur divers sites. Accumulant la chaleur, elles servent d’abris pour les reptiles. Il "suffit" de les soulever pour faire des découvertes.

Par sa présence régulière sur le terrain, il est aussi à même d’observer ou de recueillir des témoignages sur la faune et la flore du Pilat.

Merci à Stéphane TARIN pour l’éclairage apporté sur son métier !

Eco Garde du Pilat

Publié le 15/04/2015 ~ 14:26  | Haut

Samedi 14 février 2015 Sortie visite et nettoyage des nichoirs installés -

Le samedi 14 février nous sommes partis avec une dizaine de personnes (et seulement deux enfants, six ans et huit mois je crois).

Le but de cette sortie étant la visite de certains nichoirs mis en place il y a quelques années déjà , nous sommes passés à la ferme des "mill'fruits" à Chorée.

Des mésanges avaient nichées dans un nichoir du verger où l'on a retrouvé les différentes couches successives des nidifications plus quelques habitants qui seront de bons auxiliaires du verger pour la saison prochaine. Globalement c'est nichoirs pour petits oiseaux sont très détériorés par les intempéries et il faudra prévoir les remplacer.

Les nichoirs à Chevéches et à Effraies de la ferme aux mill'fruits n'ont pas été réellement expertisés à cause de problèmes de démontage et d'accessibilité.

Nous sommes allés ensuite sur St Appolinard dans les vergers de Michel Gaucher et sa fille Anais ou des nichoirs à Chevéche avaient été installés, le seul nichoir visité était en fait un nichoir à Petit Duc ce dernier n'a pas été occupé par les hiboux , mais plutôt par des rats fruitiers (encore des squatters) qui ont dû trouver le lieu confortable .

Pour finir nous sommes allés dans un hangar entre les six chemins et Epperdussin, nous avons décroché un nichoir à effraie qui lui n'a jamais été ni habité ni squatté.

Belle journée ensoleillée et enrichissante dans l'échange et la découverte.

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Publié le 16/02/2015 ~ 10:36  | Haut