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Mardi 9 juin 2015 Le CPN le Colibri accompagne les enfants de l'école la Brise du Pilat sur les bords du Rhône en quête de voir les castors..
Vendredi 5 juin 2015 La fêtes des parcs et jardins au parc Mignot d'Annonay pour 3 jours:
Cette année 2015 le CPN Le Colibri est une fois de plus heureux de participer à la fêtes des parcs et Jardins à Annonay au Parc Mignot. Le bureau remercie les élus de la Mairie d'Annonay ainsi que l'association des vieux quartiers de faire une fois de plus confiance au CPN le Colibri pour participer à cette fête populaire.
Présent dans ce cadre majestueux qu'est le parc Mignot Le CPN le Colibri proposait cette année plusieurs présentations et activités.
Vive la fête des parcs et jardins.
Jeudi 4 juin 2015 Le chemineau des herbes dans le parc Gaston Baty à Pélussin: Chronique de Yves YGER
Titre : Vive Saint Sabin!
A Pélussin on m'avait dit que je trouverais là haut des gens passionnés par la Nature. Après avoir herborisé de bon matin dans les bois des alentours, j'errais un moment dans le bourg avec ma chariotte et m'arrêtais dans une auberge pour faire œuvre d'écriture et répondre aux faiseurs de gazettes radiophoniques. Un autochtone, fort sympathique, surpris par mon étrange équipage, m'interrogea sur mes activités : il me parla de l'utilisation des plantes dans ces contrées, de la fabrication d'un breuvage surprenant, dénommé « blanc-doux », obtenu par macération d'herbes exotiques dans le verjus, et d'une très bonne recette de pâté de cochon à la gentiane. Comme j'insistais, il me confirma qu'une étrange congrégation s'était formée dans ces montagnes, réunie par je ne sais quel esprit de découverte et l'envie de faire partager leurs savoirs. J'appris que leurs synodes se déroulaient souvent dans des parcs, jardins, et autres lieux de patrimoine naturel, et entrepris de me rendre à leur assemblée pour observer leurs pratiques et essayer de les convertir à l'écoute de mes « causeries ». Il était important que ma mission d'évangélisation botanique débutât vraiment. Je me rendis au Parc Gaston Baty, où l'on m'avait dit que cette compagnie dite du « Colibri » avait ses habitudes. Je m'assoupis sur un banc, bercé par le chant d'une fontaine et le croassement de quelques rainettes.
Peu de temps avant l'Angélus, ils apparurent : regrettant de n'avoir apporté ni colifichets ni petites boutures, je tentais, avec toute la réserve nécessaire, d'entrer en conversation avec eux. A ma grande surprise, je constatais que nous parlions la même langue, qu'ils semblaient bien connaître la chose des plantes, que parmi eux se trouvaient même quelques vrais spécialistes, et j'eus bientôt l'impression que c'était plutôt eux qui m'apprendraient leur science. J'appris qu'ils vouaient un culte singulier à une herbe , dite de Saint Sabin, qu'en Savoie nous nommons Alchémille argentée: ils m'en firent même présent, et je la mis sitôt sous presse dans mon herbier des routes de France avec toute la délicatesse nécessaire, tant j'étais confus de leur générosité et de leur compétence. En soirée, de nombreux villageois descendirent dans le parc : je compris qu'ayant appris mon passage, ils avaient organisé en mon honneur un temps de réjouissance, et m'enjoignirent de prendre alors la parole. J'entrepris de les convertir à mes histoires de plantes sacrées, d'explorateurs enfiévrés, d'herbes magiques et de conversations avec les arbres. Pour les impressionner, je réalisai sous leurs yeux , à ma façon, un élixir spécial des fleurs de leurs petites prairies, propre à donner du bonheur, et les encourageais à en copier la recette pour remplacer ce « blanc doux » qui me paraissait peu botanique.
Mon propos parut leur plaire, et ils m'invitèrent à partager leur repas : je constatais alors que chez ces gens, science ne rimait plutôt avec bombance et m'en trouvais fort satisfait.
On m'invita fort obligeamment à dormir chez leur Grand Argentier, où je fus reçu comme un Prince, ce qui me procura grand réconfort, vu les épreuves des derniers jours.
Au matin, alors que nous déjeunions en devisant face aux Alpes embrumées, trois montgolfières apparurent au loin s'élevant de la ville d'Annonay, sans doute envoyées avec moquerie à mon endroit, pour me rappeler qu'en 1763, cette cité avait devancé d'un an celle de Chambéry dans l'aventure de cette nouvelle technique aérostière.
Un peu fâché par ce que j'aurais pu considérer comme un affront, j'obtins qu'on m'y conduisit sur le champ pour obtenir des explications et apporter à ces gens du sud un peu de vraies culture botanique. J'arrivais au lieu-dit Parc Mignot, où la foule se pressait dans une docte assemblée de scientifiques en herbe. Je fus tout de suite assailli par des cohortes de bambins fort demandeurs de savoirs, et je dus leur avouer tout ce que je savais sur l'art de la tisane, du gargarisme et de la magie des plantes, faute de quoi je crois qu'on m'eut prié bien vite de retourner dans ma Savoie voir si les cerises y étaient mures. Au soir, j'oubliais les montgolfières, et entrepris à nouveau de convertir au moins ces gens à ma vérité des herbes: l'auditoire fut là encore attentif et bienveillant.
Décidément, je repartais du Pilat avec plus de savoirs que ce que j'avais apporté, et le sentiment que faute d'être terre de mission, ce pays était celui de l'amitié et de la connaissance partagée.
--Yves Yger--
Vendredi 8 mai 2015 Voyage au Costa Rica... -
" Après quelques instants d'attente, Bernard Jamet est arrivé avec sa femme et un ami, tous deux faisant partis du périple au Costa Rica en janvier 2012. Naturalistes, ils nous ont présenté des photos de nombreux oiseaux ainsi que de quelques amphibiens, insectes, reptiles et mammifères. Quelle belle diversité d'animaux! Des oiseaux aux couleurs vives, des oiseaux immenses ou minuscules (là-bas vivent d'autres "colibris"), un crocodile immergé, des paresseux pas si paresseux, des grenouilles aux couleurs fluos...
Un petit film nous permet de voir tous ces animaux en mouvement.
Il nous raconte leurs expériences, notamment leur trop bref séjour dans un village indigène, où ils ont pu s'essayer à la fabrication de toits en 'natte'. Certains participants ont pu ainsi échanger les souvenirs de leurs propres périples au Costa Rica.
Dans la salle, il y a comme une odeur de voyage!"
A très bientôt,
Clotilde
Samedi 25 avril 2015 Promenons nous dans les bois .... -
Nous partîmes 17 colibris mais, quand le soir fut venu, nous n’étions plus que 9.
Et non, aucun colibri n’a engraissé un loup dans les bois du Collet de Doizieux mais nous avons bénéficié d’un bel orage bien mouillé…
Au début de la sortie, Michel PIERRET nous a invités à découvrir des photographies du Collet de Doizieux au cours des âges. Il a présenté une coupe de hêtre né vers 1830 et replacé quelques évènements (déprise agricole, tempête de 1999) vécus par ce vénérable hêtre.
Arrivé au collet, nous avons pu observer sa souche (en contrebas du collet) entourée de la relève : graines en cours de germination. Son frère (estimé plus vieux) encore sur pied est visible au-dessus de la nouvelle piste forestière. Sa circonférence a été mesurée : les bras de 2 grands et 2 petits colibris. Un très bel arbre…
Ensuite, chaussures de marche au pied et sous les grondements menaçants du ciel, nous nous sommes enfoncés dans la forêt composée de pins laricio, hêtres, noisetiers, bouleaux…
Au plus haut, à côté d’une très grande fourmilière au parfum caractéristique d’acide formique, Michel préféra, avec l’orage approchant, perdre un peu d’altitude. Nous profitâmes alors de cet imprévu pour tenir palabre sous de grands résineux tendant généreusement leurs branches pour tenter de nous abriter. Peine perdue, le couvert fut transpercé et nous nous repliâmes sous l’auvent de l’auberge du Collet de Doizieux.
Mouillés et sentant le froid venir, une partie de la troupe rejoignit leurs pénates.
Les colibris restants au travers de photographies aériennes ont suivi l’évolution des parcelles au cours des années.
Gentiment, alors que les travaux sont en cours, la nouvelle propriétaire de l’auberge nous offrit une boisson chaude.
Ragaillardis par ce breuvage chaud, les colibris sont repartis à la conquête de la forêt.
" Cette parcelle a été plantée en 1980 ; regardez cet arbre, c’est le plus beau de la plantation ; ici, j’ai tout planté à la pelle et la pioche et tout transporté dans la pente avec une brouette ; regardez ces galeries sous l’écorce, c’est l’œuvre des scolytes, petits scarabées ; le pic noir mange jusqu’à 500 scolytes par jour ; cette parcelle a été nettoyée pour ne laisser que les arbres de valeur, du coup, les chevreuils abroutissent les arbres restants ou se frottent dessus pour dégager leur bois du velours abimant les arbres de valeur ; je vais laisser la forêt se régénérer toute seule à cet endroit… "
Au cœur de sa parcelle est caché un écrin de hêtres destinés à un ilot de vieillissement. Michel laisse cette enclave évoluer naturellement sans intervenir. Certains colibris se seraient bien installés dans la petite cabane en pierre découverte au sein de cet ilot de verdure. Zut, elle n’a plus de toit !
Vous comprendrez aisément que Michel connait sa forêt par cœur et, intarissable comme tout passionné, il nous a transmis son expérience, ses connaissances…
Euh ! Il est 20h Michel ! Il faudrait peut-être rentrer avant que le loup sorte de sa tanière.
Encore merci à Michel pour cette promenade !
On repart quand ?????